Lundi 20 août : Retour à la capitale

Debout à 5h30, il est venu le temps de quitter le village d'enfants. Le car nous attendait à 7h pour nous ramener à Phnom Penh. C'était très dur pour nous de s'en aller sans leur adresser un dernier au revoir à certains enfants déjà en cours. En 3 jours, il s'est crée un tel attachement avec eux. Nous aurions tant aimé resté plus longuement dans leur centre si paisible au milieu de la nature ! Que de bons souvenirs gravés à jamais ! Une fois arrivés dans la capitale, nous retrouvons toute l'agitation, la foule, la circulation très dense. Dès lors, la nostalgie grandit en nous ! Après avoir déjeuné chez ma famille, nous sommes partis rencontrer Stéphanie de Krousar Thmey qui nous attend à 14h. Elle nous a fait découvrir un petit centre de protection des enfants de la rue. (ci-dessous)

Ces enfants étaient en train de réciter une poésie cambodgienne avec beaucoup d'enthousiasme ! C'est une bonne initiative de les nourrir, de leur apprendre à lire, écrire, de leur donner un minimum d'éducation. Cela montre aussi l'omniprésence de la misère touchant toujours autant de familles désemparées, désespérés et ne savant que faire pour nourrir leurs enfants. Cela nous crève le cœur de l'observer à maintes reprises. Vers 16h, au siège de l'UNESCO proche du Palais Royal,

nous avons discuté avec Monsieur Nhieim Darith qui est chargé notamment d'une campagne de prévention et d'information sur le SIDA. Un virus qui touche de plus en plus la population cambodgienne par manque d'informations sur ce fléau.

Cet homme a eu même la gentillesse de nous emmener dans un petit resto fréquenté par de nombreux étudiants au quotidien. Nous avons dégusté d'excellentes brochettes de bœuf et de saucisses qui sont les spécialités de ce resto. Assez surprenant de voir la manière dont le personnel transporte les repas à l'étage supérieur : c'est à l'aide d'un grand panier attaché à une corde, le tout est tiré à la main. C'est une sorte d'ascenseur manuel !

Pour rentrer chez nous, nous avons fait appel à des motos double, moyen de transport rapide, courant et économique au Cambodge. Ceci dit, l'irrespect total du code de la route nous a valu à Somaninn et moi un accident sans gravité. Somaninn s'en est sorti avec une légère égratignure au pied. La prudence du chauffeur n'a pas suffit, encore faut-il que celui venant de gauche ralentisse ou fasse un signe. Petite frayeur sans larmes qui ne nous a pas empêché de remonter sur la moto! Des incidents pas si fréquents mais qui peuvent survenir à tout moment à Phnom Penh. En un mot, le retour à la capitale n'a pas été de tout repos ! En plus, il nous faut dès ce soir penser à nous préparer le lendemain où une autre grande journée nous attend dès le lever du soleil ! Nous allons rejoindre le caméraman à Siem Reap.

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